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Teatime gourmand
6 juin 2014

Faire ses confitures, gelées et cie soi-même

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J’adore faire des confitures maisons ! J’aime avoir un étalage de confitures de toutes les couleurs.

L’idéal en faisant des confitures maisons est de pouvoir varier les plaisirs.

J’ai la chance d’avoir un grand verger sur mon lieu de travail alors durant tout l’été et l’automne je prépare mes confitures pour l’année suivante.

Faire des confitures n’a rien de compliqué.

 

Mais d’abord savez-vous faire la différence entre une confiture, une gelée et une marmelade ?

Confiture : Fruits + sucre (avec cuisson longue)

Gelée : Jus des fruits + sucre

Marmelade : Macération des fruits dans le sucre

 

Il existe quatre autres aspects liés au vocabulaire de la confiture : les compotes, les pâtes de fruit, le curd et le nappage, toutes les trois sont issus de fruits et de sucre.

Compote : Fruits + sucre (avec cuisson rapide)

Pâtes de fruits : fruits + sucre + gélatine

Nappage (pour décor) : gelée de fruits + gélatine

Le curd : mélange de fruits, d'oeufs et de beurre

 

1. Le matériel :

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La bassine à confiture ou une très grande casserole :

La bassine à confiture doit être plus large que haute pour que la chaleur se répande et que l’eau des fruits, légumes ou herbes s’évapore rapidement.

Choisir de l’acier inoxydable ou émaillé.

 

Les sacs à gelée et son support :

Si vous réalisez souvent des gelées dans la tradition, il faut avoir un porte sac à gelée et 2 ou 3 sacs.

Sinon, vous pouvez faire passer le jus à travers un tissu fin comme une mousseline. Bien les laver ou ébouillanter puis les repasser pour stériliser avant de vous en servir.

 

Le matériel de mesure :

Une balance pour peser précisément fruits, légumes et sucre.

Un verre doseur de 1 l.

Des cuillères à mesurer pour les petites quantités (par exemple pour mesurer des épices, l’agar agar).

 

Les râpes et passoires :

Une petite râpe fine ou zesteur pour les zestes d’agrumes ou le gingembre.

Un moulin à légumes ou un mixeur.

Un tamis ou passoire pour éliminer les pépins.

 

Les cuillères :

Une grande écumoire pour écumer (ou retirer la petite mousse sur le dessus des fruits en cuisson).

Des cuillères en bois pour remuer et pour faire le test de cuisson.

 

L’entonnoir ou la louche verseur :

L’idéal est d’avoir un entonnoir à large ouverture.

 

Les bocaux ou pots à confiture :

Les bocaux doivent être nettoyés et stérilisés avant utilisation, dans un lave vaisselle par exemple. Si comme moi vous n’avez pas de lave vaisselle, lavez-les à l’eau chaude savonneuse, les rincer et les égoutter bien.

Les mettre dans un four et faire chauffer à 150° C (th.5) pendant 10 minutes.

Les pots doivent être sans fêlure ni ébréchures.

Les couvercles doivent être ni rouillés ni abîmés.

 

2.  Composant des confitures ou gelées :

 

A.  Les fruits :

2 possibilités sont possibles la cueillette ou l'achat des fruits :

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La cueillette :

Pour ceux qui ont la chance de posséder un jardin ou un verger (ou comme moi sur son lieu de travail), la cueillette fait partie des plaisirs de la confiture.

Quelques règles d’or pour la cueillette :

Attendre la pleine maturité des fruits ou légumes, sauf pour les tomates qui se récoltent vertes.

Surveiller les plantations selon leur orientation : sur un même arbre, une partie des fruits peut être plus avancée que l’autre.

Il ne faut jamais tirer sur un fruit. S’il résiste, c’est qu’il pas suffisament mûr. Le pédoncule (ou la queue) doit se détacher facilement de la branche.

Framboise et fraises mises à part, un fruit qui se sépare de son pédoncule indique une maturité déjà trop avancée. Les cerises et les pommes tombent spontanément de l’arbre. Les premiers fruits (non véreux) au sol vous donnent le signal de la récolte.

Les prunes sont à point lorsqu’elles tombent dès que vous secouez les branches. Les pêches, les abricots et les poires sont au mieux de leur saveur dès qu’ils n’opposent plus de résistance lorsqu’on tire délicatement leur pédoncule.

Pour les coings, il faut attendre l’obtention d’un beau jaune doré et une peau veloutée.

Quand aux figues, elles doivent tomber dans la main au premier contact.

Les melons se choisissent au nez, tout comme les fruits rouges.

Eviter d’utiliser des fruits trop mûrs : l’acidité naturelle doit être suffisante pour obtenir la bonne consistance.

Le triage est également important : seuls les fruits sains promettent la meilleure des confitures. Rejeter ceux qui sont tâchés et habiter par des insectes.

Pour conserver ces fruits de cueillette : l’idéal est de les cueillir à la fraîche, tôt le matin ou en fin de journée, et toujours par temps sec. Préférer un petit panier pour les fruits rouges, une cagette plate pour les fruits du verger.

Eviter les trop grands paniers et les sacs en plastique où la récolte s’écrase.

Les fruits n’aiment pas les manipulations : prener le temps de les cueillir doucement. Un choc, même léger les abîmera.

 

L’achat des fruits :

Si vous décidez d’acheter des fruits pour vos confitures, cela reviendra plus cher. Choisir donc les fruits en fonction des saisons.

Les choisir de la première fraîcheur : les pédoncules sont verts, pruine intacte, brillantes et fermes.

Les acheter par temps sec, jamais par temps orageux (sinon vos fruits tourneront très vite), ou en fin de marché.

Privilégier l’achat de fruits au marché plutôt que dans un supermarché.

N’oublier pas de laver les fruits avant préparation des confitures.

 

B.  La pectine ou produits gélifiants :

 

Mélanger avec du sucre et de l’acide, la pectine (une fibre soluble naturelle), crée une liaison qui fait prendre la confiture. La teneur en pectine varie selon les fruits utilisés. Si un fruit en contient peu, il faut faire bouillir longtemps pour obtenir la bonne concentration. Ajouter de la pectine permet de réduire le temps de cuisson et d’avoir une confiture au goût frais. Les pommes, les groseilles et les groseilles à maquereau sont riches en pectine, n’hésitez pas à en ajouter un peu dans vos confitures pour qu’elles prennent plus facilement.

 

Il existe plusieurs types de pectine :

La pectine du commerce (liquide ou en poudre) comme le Vitpris, la quantité nécessaire est proportionnelle à la quantité de sucre utilisé.

La pectine maison :

Faire une pectine maison n’est pas très compliquée : mixer de l‘eau avec les coques de citron déjà pressés.

Faire bouillir le mélange dans une casserole inoxydable puis laisser le jus couler à travers une mousseline ou un sac à gelée (mettre la mousseline dans une grande passoire).

Utiliser la pectine dans les 2 jours.

L’agar agar :

L’agar agar est un gélifiant naturel. C’est mon meilleur allié pour la réalisation de confiture sans sucre, je remplace la pectine par 1g d’agar agar suffit pour 500g de confiture.

pectine confiture

 

C.  Le sucre :

La confiture prend bien avec les bonnes quantités de sucre, de pectine et d’acide.

Le sucre en poudre donne un aussi un bon résultat que les sucres à confitures.

Les sucres non raffinés (comme le sucre roux, le sucre de canne, la cassonade ou le sucre muscovado) assombrissent la confiture et peuvent masquer le goût des fruits.

Ces sucres sont en revanche idéals pour les marmelades d’agrumes, qui leur donnent une couleur foncée et très goûteuse.

Le sucre doit être dissout dans de l’eau avant d’être ajouté aux fruits.

 

3. Réalisation de confitures :

A.  La cuisson des fruits :

Faire cuire les fruits doucement. Avec les fruits fragiles comme les framboises ajouter le sucre en début de cuisson. Avec des fruits plus résistants ou à la peau plus épaisse (myrtilles, cassis, canneberges ou agrumes), les faire d’abord bouillir pour les ramollir, puis ajouter le sucre et les épices si besoin et faire cuire les fruits et le sucre jusqu’à dissolution du sucre. Ajouter de la pectine ou de l’agar agar et un peu de jus de citron.

Augmenter le feu et faire cuire à gros bouillons. Faire bouillir le temps conseillé selon les fruits pour que la pectine agisse avec le sucre et que la confiture prenne.

Lorsque la mousse apparaît, écumer la surface à l’aide d’une écumoire. Pour une marmelade, le faire dès l’ébullition, sinon la mousse va se coller aux écorces quand les bocaux vont refroidir.

Quand la confiture commence à prendre, elle s’épaissit sur les bords de la bassine, bout plus doucement et les bulles éclatent.

Tester la prise après 3 à 5 minutes d’ébullition. Puis toutes les 2 minutes jusqu’à ce qu’elle prenne.

 

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B.  La prise :

Pour tester la prise de la confiture il existe deux tests :

 « Le test de la goutte » :

Prendre un peu de confiture avec une cuillère en bois. Laisser tiédir, puis pencher doucement la cuillère pour reverser la confiture dans la bassine. Si elle tombe en larges gouttes plutôt qu’en filet, elle est prête.

« Le test de la nappe » :

Je n’aime utiliser cette méthode, mais chacun son choix.

Prendre une assiette, placée préalablement au réfrigérateur, et y verser 1 cuillère à café de confiture. Laisser tiédir, puis la pousser avec le doigt. Si la surface de la confiture plisse, elle est prête.

 

C.  Mise en bocal :

Prévoir à l’avance des bocaux et des couvercles stérilisés, un entonnoir à confiture et une louche verseuse en métal. Poser les bocaux sur une surface propre proche de la bassine à confiture et ne craignant pas la chaleur.

Quand la confiture est à bonne consistance, la mettre dans un pot ou un bocal lorsqu’elle est encore chaude. Pour cela poser l’entonnoir sur le bocal et verser la confiture dedans jusqu’à ce qu’elle arrive à 1 cm du haut, sans en faire couler autour du haut du pot (sinon le couvercle va coller et mal se refermer).

Recouvrir les pots avec des couvercles (certaines personnes mettent du papier sulfurisé sur la confiture puis de la cellophane, mais personnellement je n’aime pas). Refermer bien les couvercles et retourner les pots à confiture et laisser refroidir.

 

D.  Stérilisation :

Si vous n’avez pas utilisé de cellophane, vous pouvez stériliser les pots de confitures pour une plus longue conservation sans problèmes de contamination.

Dans un stérilisateur ou une grande casserole avec couvercle, posez une grille.

Mettre le récipient sur le feu et le remplir d’eau bouillante à moitié. Poser les bocaux remplis et bien fermés sur la grille sans qu’ils se touchent. Reposant sur la grille, leur fond est protégé de la chaleur directe.

Ajouter de l’eau bouillante jusqu’à ce qu’elle dépasse les bocaux de 2 à 2.5 cm.

Faire bouillir les bocaux. Poser le couvercle sur le récipient, porter l’eau à ébullition et, quand elle bout, compter 10 à 15 minutes pour les confitures sucrées à 85°C.

Sortir les bocaux avec une pince et les laisser refroidir.

 

E.  Stockage :

D’abord étiqueter vos confitures en mettant le nom de la confiture et sa date de mise en bocal.

Sans le nom de la confiture, vous risquez d’avoir une surprise à l’ouverture.

Stocker les bocaux ou confitures dans un placard ou un endroit frais à l’abri de la lumière.

Lorsqu’elles sont ouvertes, gardez-les au réfrigérateur.

 

4.  Réalisation de gelées :

 

Les gelées sont faîtes avec le jus des fruits, d’abord cuit puis passé dans un sac à gelée ou une mousseline.

Faire cuire les fruits dans de l’eau sans sucre jusqu’à ce qu’ils soient mous.

Mettre la pulpe dans un sac mousseline ou un sac à gelée et laisser goutter la pulpe pendant au moins une nuit.

Ne pas presser le sac pour garder la transparence du jus.

Mesurer le jus et ajouter le sucre : 450 g de sucre pour 60 cl de liquide selon les recettes.

Faire chauffer le jus et le sucre à gros bouillon comme pour la confiture et écumer. Passer l’écumoire sous l’eau à chaque fois que l’on retire de la mousse et éviter de remuer le mélange pour garder la pureté et la transparence de la gelée.

Continuer comme pour réaliser de la confiture.

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5.  Différents types de confitures et quels fruits choisir ?

 

A.  Confitures avec des fruits à noyaux :

Abricots :

Parmi les très nombreuses variétés d’abricots, certaines comme le Polonais, le Comice de Toulon ou abricot commun, sont particulièrement recherchées pour la confiture.

Les fruits doivent être bien mûrs, mais fermes, colorés et parfumés.

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Prunes :

Les prunes sont riches en pectine et en acide.

Pour les confitures, choisir des prunes fermes, juste mûre, avec une peau veloutée et sans meurtrissures.

La confiture de prunes sauf celle aux reines-claudes a tendance à être un peu fade : ajouter un peu d’épice pour la relever (cannelle, vanille…).

Quetsche : Seules les variétés de quetsches juteuses et sucrées comme « Wilhelmine Spaeth », « précoce de Zimmer » ou « précoce d’Esslinger » très répandu dans l’Est de la france, donnent d’excellentes confitures. Les variétés peu juteuses, comme « d’alsace » ou « d’Italie » seront réservées pour le séchage en pruneaux.

Reine-claude : les reines-claudes, variétés d’Altan, diaphane ou dorée donnent d’excellentes confitures (peut etre meme les meilleures de toutes). Les autres variétés de prunes comme : Ste Catherine, Royale de Montauban, Englebert, Harris Monarch permettent de faire de succulentes confitures.

Mirabelle : Les mirabelles de Nancy, petite, tardive de Corny sont d’exquises variétés très parfumées et très sucrées qui se prêtent admirablement aux confitures.

Pêches :

Parmi les nombreuses variétés de pêches, il faut choisir de préférence, pour la confiture, les variétés à chair  ferme dont le noyau se détache facilement.  J-H Hale, Angevine de Buzet, Elberta, Madeleine sont particulièrement appréciées pour la mise en conserves.

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B.  Confitures à  baies ou fruits rouges :

 

Les fruits rouges sont délicieux l’été. Les cueillir par temps sec.

Il faut un bon équilibre entre l’acidité et la pectine pour que la confiture prenne : prendre des baies à peine mûres ou sur le point de mûrir car elles contiennent le plus de pectine.

 

Cassis :

De toutes les variétés de cassis, le Royal de Naples est le plus apprécié par les confiseurs.

Ils peuvent être mélangés avec d’autres fruits pour les aider à prendre. Penser à retirer les petites queues.

Le cassis doit être bien cuit avant d’ajouter le sucre sinon il devient dur comme une bille. Ensuite la confiture va prendre rapidement. Le cassis doit être aussi frais que possible : plus il est vieux, plus la peau est dure.

Groseilles blanches et rouges :

Les variétés de groseilliers à grappes donnant des fruits rouges (Versaillaise, Hollande, Red Lake ou Industria) ou des fruits blancs (Hollande, Gloire des Sablons) donnent toutes d’excellentes confitures et gelées.

Groseilles à maquereau :

Elles peuvent être utilisées  bien mûres. Son jus peut être ajouté à une confiture dite liquide comme les fraises. Elles prennent rapidement. Sa couleur dépend de la variété et du degré de maturité.

Certaines variétés sont rouges, d’autres blanches, certaines ont l’épiderme duveteux, d’autres glabres. Les meilleures sont la Belle de Meaux, Queen Caroline, Winham’s Industry. On en connaît plus de vingt variétés.

Les canneberges :

Elles contiennent suffisamment de pectine pour faire des confitures ou gelées sans avoir besoin d’en rajouter. Les cueillir rouges vifs, sans rides, et les garder au réfrigérateur. Son goût vif et sa couleur ajoutent à la fois de l’acidité et de la couleur.

Framboises :

Les choisir entières, et non écrasées. Les utiliser rapidement après la récolte car elles fermentent facilement. Un ajout de pectine assure une meilleure prise.

Les meilleures variétés sont pour la confiture Heytor, Lloyd George, September. La variété Loganberry ainsi que les framboises à fruits jaunes sont beaucoup moins parfumées.

Vous préférez avec ou sans pépins de framboises ? Si vous n’en voulez pas passer les fruits au tamis mais cela diminue le poids de la confiture.

Ronces-framboises et mûres : elles donnent une couleur intense et un goût prononcé. Préférer les mûres cultivées pour les confitures et les sauvages pour des gelées.

Fraises :

Les choisir de petits calibres, bien rouges, fermes et pas tout à fait mûres. Sans rivale, saint Claude, Belrubi, Talisman, Gorella sont, parmi une centaine d’autres, les variétés qui conviennent parfaitement pour faire les confitures.

Les fraises des bois et les fraises des quatre-saisons ne donnent pas de bonnes confitures. Les fruits deviennent coriaces et amers.

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Myrtilles :

Les choisir mûres. Comme pour le cassis elles doivent être bien cuites avant d’ajouter le sucre sinon elles deviennent dures comme une bille. Ensuite la confiture va prendre rapidement. Les myrtilles doivent être aussi fraiche que possible : plus elles sont vieilles, plus la peau est dure.

Cerises :

La plus dure et longue tâche est le dénoyautage.

Parmi les très nombreuses variétés cultivées de cerises, Bigarreaux, Guignes et Griottes, un petit nombre seulement se prête à la mise en confiture. C’est la Montmorency longue queue, qui est la plus recherchée, mais la cerise Rein-Hortense, l’Anglaise hâtive, la Griotte du Nord, permettent d’excelentes préparations.

Raisins :

Préférer des raisins pas trop mûrs pour une gelée. Parmi les très nombreuses variétés de raisins, certaines conviennent mieux que d’autres à la confiture, comme le Chasselas et les muscats. Mais chaque pays, chaque région possède ses propres variétés qu’il est impossible de répertorier.

 

Aux Quatre-fruits :

Les mélanges de fruits rouges donnent d’excellentes confitures, à condition que le cocktail soit harmonieux.

On donne souvent à ces préparations le nom de « confitures du couvent ».

 

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C.  Confiture aux légumes :

 

Carotte :

Depuis très longtemps on fait des confitures de carotte. Choisir des carottes nouvelles, bien juteuses et sucrées.

Toutes les variétés se prêtent aux recettes de confiture.

Oignons :

La confiture d’oignon fait partie de ces confitures-condiments qui accompagnent bien les viandes grillées, le porc et le gibier.

Au maroc, cette confiture accompagne la semoule de couscous.

Choisir de gros oignon dès leur cueillette.

Potiron :

Le potiron destiné à préparer de délicieuses confitures est un fruit volumineux, sphérique, plus ou moins aplati, à écorce jaune ou vermillon, à chair orange.

Rhubarbe :

La rhubarbe a un goût merveilleux révélé par l’addition du sucre. La jeune rhubarbe ne se pèle pas, tandis que celle de la fin de saison nécessite un épluchage soigneux. La rhubarbe contient peu de pectine, il faut donc en ajouter pour que la confiture prenne.

Tomate :

Seules les tomates des mois d’août et de septembre, fermes et peu aqueuses, donnent de bonnes confitures.

C’est pourquoi il faut privilégier les tomates vertes pour les confitures.

 

D.  Les confitures aux fruits du verger :

 

Coings :

Le coing est l’un des rares fruits qui ne peut se consommer cru. Il atteint sa pleine maturité en octobre-novembre.

Les meilleures variétés sont le coing commun , Champion et Portugal.

Figues :

Le nombre de variété de figues, blanches, violettes ou rouge est considérable. Celles du Midi sont plus délicates et les blanches, plus mielleuses, sont les plus recherchées. Les figues fraîches apparaissent sur les marchés du début de Juillet à Noël.

Nèfles :

Comme le kaki, la nèfle ne doit être consommée que blette. Depuis l’invasion sur les marchés des fruits exotiques, la nèfle, autrefois très prisée, n’a guère de succès. Elle permet pourtant de faire de délicieuses confitures.

Poire :

Cultivés dans toute la France, possédant des centaines de variétés, le poirier est sans doute l’arbre fruitier le plus répandu. Les poires se dégustent crues, mais certaines variétés se prêtent particulièrement à la confiture. Choisir des fruits de petite taille à chair parfumée et ferme.

Pomme :

La pomme fut longtemps pour une moitié de la France ce que le raisin était pour l’autre moitié. Il résulte de cette abondance consommation, des centaines de variétés à déguster crues, à cuire ou destinées à la fabrication du cidre ou du calvados.

Beaucoup de variétés se prêtent aux gelées et confitures : Reinette Grise, Reinette du Mans, Reinette du Canada, Pomme de Châtaignier …

 

E.  Aux fleurs et herbes :

Avec une récolte sauvage : fleur de pissenlit (dites "cramaillotte")

Sureau :

Le sureau noir est un arbuste commun dans toute a France et parfois abondant.

Il donne en septembre une grande quantité de baies noires, douces mais purgatives.

 

F.  Confitures aux fruits exotiques et autres fruits :

 

Ananas :

On choisira pour les confitures des fruits bien mûrs, mais fermes et au parfum très prononcé.

Banane :

La meilleure banane est celle des Canaries : c’est la plus sucrée et la plus parfumée. La banane américaine a beaucoup moins de goût.

Goyave :

Les variétés sont nombreuses et se distinguent par leurs couleurs, leurs formes et leur taille.

La saveur de la goyave est assez fade, mais elle permet de préparer d’excellentes confiseries.

Kaki :

Le Plaqueminier, originaire du Japon, est bien connu en France mais son fruit, le kaki, est assez peu apprécié.

Il est pourtant très riche en vitamines et donne une marmelade tout à fait délicieuse.

Marron :

Qu’ils soient d’Ardèche, du Périgord, de Bretagne ou de Lyon, les marrons doivent être choisis de grosse taille pour être savoureux. On les trouve sur le marché tout l’hiver.

Melon :

Pratiquement toutes les variétés de melons peuvent servir à faire d’exquises confitures, mais les saveurs  seront différentes.

Les recettes sont nombreuses et varient d’une province à l’autre.

Noix :

Les noix, cueillies vertes, les cerneaux, servent à faire d’excellentes confiseries, assez peu connues. Les plus réputées des noix sont celles de Grenoble, Mayette et Parisienne, cultivées en Savoie.

Pastèque :

La variété de pastèque destinée à la confiture est un melon d’eau, à la chair légèrement verte, aux graines rouges, à l’écorce vert pâle.

La pastèque à chair rouge et fondante, très aqueuse, délicieuse crue, ne peut être utilisée en confiture.

La pastèque blanche à graines rouges est largement cultivée dans le Midi et connue sous le nom de gégerine.

 

G.  Aux agrumes

Citron :

Les meilleurs citrons sont ceux des pays méditerranéens : Sicile, Tunisie, Espagne et France la région de Menton.

Si le citron entre dans la composition de très nombreuses confitures pour apporter l’acidité indispensable aux fruits qui en manquent, tout en relevant leur arôme, on fait avec le citron seul, une excellente confiture et marmelade.

 

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H.  Aux épices

 

6.  Problème liée aux confitures :

 

Votre confiture ne prend pas :

C’est parce que les fruits utilisés ne contiennent pas assez de pectine.

Inutile alors de poursuivre la cuisson indéfiniment. Laisser refroidir, puis faire recuire le lendemain en y ajoutant soit quelques pelures et pépins de pomme enfermés dans de la mousseline, soit du jus de groseille pour les confitures fruits rouge, ou ajouter un peu d’agar agar.

 

Votre confiture a cristallisé :

C’est certainement parce que les fruits manquent d’acidité. Les faire recuire quelques instants avec un filet de jus de citron ou une cuillère à café de vinaigre de cidre pour 500g de fruits.

Il est possible aussi  que les confitures soient trop cuites, donc trop sucrées. Verser donc un peu d’eau bouillante sur la surface, laisser le sucre fondre puis mélanger le tout.

 

Votre confiture est moisie :

Un peu de moisissures peuvent survenir en surface. Il est possible que vous les ayez mises en pots trop froides, que la fermeture des pots ait été trop tardive ou encore qu’elles soient tout simplement entreposées dans un endroit trop chaud ou trop humide. En retirant la couche de moisissure, vous pouvez consommer les confitures rapidement. Mais si toutes votre production est atteinte mieux vaut lui redonner une cuisson à bouillon sur feu vif.

 

Votre confiture a des bulles de gaz ou a fermenté:

Dans ce cas la confiture est immangeable. La fermentation est due à un manque de cuisson.

 

Votre confiture a débordée du pot :

Plusieurs cas sont possibles. Vous avez mal refermé les couvercles des pots ou mal versé au moment de la mise en pot sans nettoyer après.

Un débordement peut apparaître si votre confiture a fermenté ou se manifeste par des bulles de gaz qui éclatent et coule au niveau de la fermeture des couvercles.

 

7.  Les confitures du commerce :

Si les confitures industrielles n’ont pas le charme de celles faites à la maison, il en existe cependant d’excellentes portant l’appellation « pur fruit pur sucre », réservée aux confitures et gelées ne contenant que du sucre blanc raffiné et des fruits ou jus de fruits frais.

Ces confitures ne contiennent ni acide tartrique, ni cassonade, ni colorant, ni arôme artificiel.

 Il y en a une que je vous conseillerai fortement : Les confitures au chaudron de la marque Lucien Georgelin.

 

8.  Recette de confiture sur mon blog :

Confiture exotique : ananas, mangue et banane

Confiture de fraises aux kiwis

Confiture d’abricots aux kumquats

Confiture de bananes, au kiwi et citron vert

confiture fraise

 

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